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Ma Bulle ...

Ma Bulle ...

36 15 my life version " voila ce qui me fait trembler , rire , rêver , planer .." . Films, mangas, jeux videos , bouquins , zik ...

Publié le par Gally
Publié dans : #cinéma
Hum ...

21h51, je devrais être couchée sagement et zyeuter les experts toussa, histoire de recharger les batteries pour gérer sereinement la 2éme journée de mon Alien a la maternelle demain ..

En fait j'ai décidé de ne plus passer mes soirées devant le pc, je matterai un film au lieu de 2 ( voire 3 des fois -_- )  par soirées , et je ne lancerai plus msn / skype tout les soirs , afin de ne plus me laisser charmer par le chant de certaines sirénes virtuelles :p

Finis les couchages tardifs a 2/3 heures du matin , on va couper la poire en deux et trouver le juste milieu entre hobbies et obligations scolaires :p ! 

Mais bon c'est pas parce que je vais devoir être raisonnable que je vais pour autant me priver de chtis films et de ma bulle !


Et donc , ce soir, je me suis mattée " 1408 " , une éniéme adaptation d'une des nouvelles de Stephen King ( merci Madmovies !!! ) .



1408.jpg





Je vais pas me lancer dans une présentation du binoclard résidant dans le Maine , ni me perdre dans une liste des adaptations ratées / réussies de ce monsieur ..

Entrons dans le vif du sujet !

Michael Enslin est un écrivain qui s'est spécialisé dans les phénoménes paranormaux , maisons hantées, lieux funestes , cimetiéres a la réputation glauques etc etc ..
Il fait son beurre en passant une nuit dans certains endroits réputés hantés et décrit ensuite ce qu'il a vu ( a savoir pas grand chose  ) , ressenti , entendu ...

Enslin reçoit un jour une étrange carte postale lui disant de ne pas entrer dans la chambre 1408 de l'hotel Dolphin a  New York , sa curiosité est trés vite mise en éveil par le refus de collaborer de la direction et malgrés les efforts du gérant de l'hotel , Enslin décide de braver les interdits et les rumeurs inquiétantes qui entourent cette chambre , il franchit le seuil de la chambre 1408 , bien décidé a y passer une nuit peinarde...

BON !!

Sur le papier , 1408 est une nouvelle assez prenante car basée sur le ressenti de l'écrivain , on dévore cette courte histoire en trés peu de temps, le talent de King faisant oublier tout le reste , on se surprend a trés ( trop? ) bien imaginer les sons étranges, les couleurs, les sentiments d'Enslin prisonnier de la funeste chambre  .

Quand je suis tombée sur la niouze annonçant la sortie de cette adaptation , j'ai été assez perplexe, je ne voyais pas comment on pouvait faire un film avec cette histoire , comment allaient t'ils faire pour retranscrire cette histoire de chambre hantée  ? 



room-1408.jpg




JE SPOILE , TU SPOILES , IL / ELLE SPOILE ....

Ben en fait ...

Le réal et le scénariste ne se sont pas trop cassés le cul , ils ont parfaitement su retranscrire l'ambiance pesante qui régne dans cette foutue chambre , MAIS ils ont surtout ajouté un passé douloureux a l'écrivain qui a perdu sa fille a cause d'une maladie ( putain GG les mecs , rien de tel que ce genre de trucs pour me foutre les boules  !! ) , bien entendu , la silhouette gracile de l'enfant va surgir dans la chambre , sans parler des souvenirs pénibles liés a ce drame , Enslin améne ses propres fantômes dans cette chambre , ils ne sont pas effrayants au sens littéral du terme , mais bon, une " jeune " moman a forcément l'estomac noué quand le papa retrouve sa défunte fille ...


Mise a part cette énooooooooooorme digression scénaristique , le fim est fidéle a la nouvelle, Enslin le cynique , l'homme qui ne croit pas aux fantômes et autres poltergeists va revoir sa copie , pas de bruits de chaines ni de silhouettes revêtues des classiques draps blancs , non, non , non, ce qui hante la chambre 1408 n'a pas de forme , c'est une entité , une présence , un mal qui vit dans les murs et parasite ses occupants jusqu'a ce qu'ils craquent de toutes les façons possibles et imaginables ..

Et c'est la que je me suis faite piégée ..

Parce que je me suis identifiée a Enslin , je lis des tas de bouquins flippants , je matte moults films tordus, mon humble culture perso est centrée essentiellement sur le fantastique, l'horreur , les fantômes , les croquemitaines , les zombis etc etc ..

MAIS même si je flippe parfois a l'idée de devoir aller au petit coin la nuit venue , même si je m'endors souvent en serrant mon guardian dans mes bras afin de me rassurer , je ne crois pas une minute qu'un zombi va venir défoncer la porte de mon appart , quand le jour se léve , je vaque a mes occupations sans imaginer qu'un fantôme chevelu va surgir de ma tv ..

J'ai une imagination débordante , ça c'est clair et net , mais je ne crois pas ( hum quoi que ? ) au croquemitaine , t'façon si jamais y'en avait un qui osait s'approcher d'un seul cheveux de ma fille, je lui planterais mes griffes dans les orbites ( ne jamais sous estimer l'instinct maternel boudiou ! ) ...

Et donc j'ai parfaitement saisi / compris l'attitude nonchalante et cynique de Enslin ( super John Cusack , le mec porte le film sur ses épaules !  ) quand le directeur de l'hotel tente de l'arrêter ( woot Samuel ( dancing with sharks !!! )   L. Jackson !! ) , Enslin ne croit pas aux fantômes , il veut juste mettre du beurre dans les épinards en narrant sa nuit dans la fameuse chambre 1408 ...

Il ne croit que ce qu'il voit le bougre !

Seulement voila ( un ti bruit venant du couloir vient de me faire sursauter nididiu !! ) , y'a vraiment quelque chose dans cette chambre , Enslin aura beau essayer de garder la tête sur les épaules, il va trés vite être piégé par les hallucinations et autres apparitions générées par ce qui " vit " dans la chambre 1408 ...

Et le spectateur crédule se retrouve assis aux côtés de Michael dans cette chambre soit disant maléfique , on agit comme lui , surveillant la piéce , on guette par dessus l'épaule de l'écrivain le moindre mouvement suspect , le plus petit changement dans la déco témoignant d'une activité paranormale ... 

La descente aux enfers est assez rapide quoi que bien dosée ,  ça part dans tout les sens a un moment , mais j'ai  bien aimé ce film , y'a quelques longueurs un poil irritantes pour ceux et celles qui ont lu la nouvelle ( les digressions sur le passé de l'écrivain ... ) ,  mais on a toujours la sensation que quelque chose observe avec amusement et délice les tourments de Michael .




1408-cusack.jpg





Pis je l'avoue , la flippe est montée toooout doucement , au même rythme que celle de Michael en fait , j'ai sursauté 2/3 fois et j'ai réduit la fenêtre winamp quand j'ai senti que j'allais vraiment pas aimer ce qui allait surgir de la salle de bain de la chambre 1408 :p ( on se rassure comme on peut ! ) .

Le film a pris d'énormes libertés par rapport a la nouvelle qui lui est largement supérieure , l'ambiance trés particuliére de cette histoire sur le papier n'a pas été retranscrite mot pour mot sur la pellicule , MAIS 1408 reste un bon chti film de fantômes !


BREF !



Pas le film du siécle loin de la , pas la meilleure adaptation de Stephen King  mais idéal pour une tite soirée pizza biére ;p




Allez zou , 22h41 , au pieu Gally  !


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